" ALLIANCE " CONDAMNE
Selon jugement rendu
par le tribunal administratif de Marseille*, " ALLIANCE "
vient d'être condamné à verser à
la FPIP la somme de 457,34 € sur le fondement de l'article
L.761.1 du code de justice administrative. Dans cette instance "
ALLIANCE " protestait contre les opérations
électorales ayant conduit à la
désignation des représentants de la CAPI de la
région PACA de mars - avril 1998. La FPIP avait, dans
ses écritures, opposé une fin de non
recevoir. Elle a
été entendue par les juges. Le boomerang, en
faisant 22 fois le tour de l'Australie, a mis 5 ans pour
revenir
La FPIP ne tire aucune
gloire de ce jugement. Elle est même furieuse d'avoir
été contrainte d'engager - elle aussi ! -
l'argent des adhérents pour répliquer à
une telle stupidité ; il est vrai que la FPIP
préfère mettre les fonds sociaux qui lui sont
confiés au service de la défense des
intérêts matériels et moraux des
policiers. Faire du contentieux ?
Pourquoi pas ! C'est même, malheureusement et trop
souvent, la seule manière d'avoir raison. Encore
faut-il que la cause soit légitime ou qu'il y ait
quelque intérêt
" ALLIANCE "
vient d'en faire
l'expérience à ses
dépens. Payer pour apprendre,
belle leçon de chose
* T.A. Marseille - 15 mai 2003 -
N° 9802936
RETRAITE :
POSITION Il y a devant un "
événement " quatre positions possibles
: La FPIP n'a pas cette douloureuse
ambiguïté d'être, dans la police
nationale, le faire valoir d'une
confédération. Position qui amène,
aujourd'hui, à opposer dans la rue des gens
animés, sur un sujet aussi sensible, par la
même idéologie. La FPIP est différente :
Elle existe parce que le métier de policier ne peut
être confondu avec aucun de ceux qui entrent dans la "
nomenclature " des statuts de la fonction publique de
l'État. C'est pourquoi, la Police, par le
biais de la FPIP, directement concernée par la
réforme en cours, n'entend pas s'accommoder de
mesures généralistes. La Police, contrainte au moins
autant que la RATP et la SNCF pour lesquelles les statuts
sont conservés, entend faire valoir, à juste
titre, sa spécificité. La FPIP a, d'ores et
déjà, saisi les présidents des groupes
parlementaires des Assemblées et les
ministères concernés afin que des mesures
dérogatoires soient arrêtées en
prévision de la publication de la loi. Il serait déraisonnable
d'ajouter à l'interdiction statutaire du droit de
grève et de la liberté d'expression les "
avatars " de ceux qui n'hésitent pas, assez
librement, à en user. philippe bitauld