Ils l'avait obligé
à se mettre à genoux dans le couloir, l'avait
frappé devant d'autres enseignants et les
élèves de 5ème du collège
René Cassin de CHANTELOUP les VIGNES (78). La justice a parlé
! Deux individus poursuivis pour " violences
aggravées, menaces de mort
réitérées, intrusion dans l'enceinte
d'un établissement scolaire et outrage à une
personne chargée d'une mission de service publique "
ont été condamnés par le tribunal
correctionnel de Versailles à cinq mois de prison
ferme et à devoir verser au professeur qu'ils avaient
humilié la somme de 300 euros
Pendant ce temps,
le tribunal correctionnel de Nanterre (92) s'est tu ! Un
motard " défavorablement connu des services de police
" - c'est un euphémisme - a été
condamné à 6 mois de prison avec sursis et 700
€ d'amende pour avoir foncé
délibérément sur un fonctionnaire de la
brigade anti-criminalité ; souffrant de multiples
fractures, le policiers devra rester hospitaliser dix
mois
A Besançon (
25) on innove ! Un sauvageons " multirécidiviste se
fait la belle. Interpellé pour conduites dangereuses
dans le centre ville - des pointes à 120 kms ! - ce
conducteur en herbe (15 ans) a été conduit
devant le juge pour enfant qui l'a confié ( pour ne
pas le traumatiser : NDLR) a un éducateur afin qu'il
le conduise dans un foyer
il n'arrivera jamais
!..
Au lycée de
la Tournelle à la Garenne -Colombes (92) on se "
retire " ! Une " sauvageonne " (16 ans) a blessé d'un
coup de couteau à la cuisse son professeur de
sciences qui s'est vu délivré un arrêt
de travail de 20 jours. Malgré une mise en demeure de
l'Inspecteur d'académie, les enseignants ont
décidé de cesser les cours faisant valoir "
leur droit de retrait, leur sécurité et celle
des élèves ne leur paraissant plus
assurée " En conclusion
:
Les statistiques de la
délinquance qui viennent d'être rendues
publiques pour 2002 sont, une fois encore, puisées
dans " l'état 4001 " qui recense les faits
déclarés à l'autorité de police
de police et transmis à la justice. C'est donc à
partir de cet " état ", par essence partial, partiel
et parcellaire, que les directeurs de la police et de la
gendarmerie ont annoncé, lors d'une conférence
de presse conjointe, une hausse globale de la
délinquance de
1,2
% (4.113.882
faits constatés). La criminalité
réelle étant d'un autre nature ( multiplier
par trois les faits constatés n'aurait rien de
fantaisiste), il y a lieu de s'inquiéter de
l'augmentation des crimes et délits contre les
personnes + 8,63
% ; de
l'augmentation des viols
+ 9,25 %
; de
l'augmentation des infractions à la
législation sur les stupéfiants
+ 18,01 %
et de
l'augmentation des délits à la police des
étrangers +
21,45
%. L' " état 4001 " a
peut être vécu. Nicolas SARKOZY
s'apprêterait à rattacher à l' IHESI
(Institut des Hautes Études de la
Sécurité Intérieure) un " observatoire
national de la délinquance ". Pour le cas où
les observations des tenants de cet observatoire seront
autrement que partiales, partielles et parcellaires, les
statistiques 2003 risquent de
décoiffer
Suite à l'évasion
d'un terroriste d'ETA du commissariat de police de Bayonne
dans la nuit de samedi à dimanche la FPIP
considère : Que la suspension de cinq
fonctionnaires de police ne préjuge pas de
l'existence d'un manquement à des obligations
professionnelles où d'une infraction de droit commun.
Elle rappelle que les règles générales
de la discipline concernent les garanties fondamentales des
fonctionnaires Que cette évasion met en
exergue un certain nombre d'incohérences
: En premier lieu, ainsi qu'il a
été dit, une évasion a
déjà été relevée, par les
mêmes moyens, sans que l'administration n'apporte de
solution. Cette évidence cristallise la lourdeur
administrative dans la mise en uvre des moyens ; pire,
elle révèle que les policiers sont mis
à l'écart de la conception de leurs
commissariats. En second lieu, compte tenu de
la personnalité de ce terroriste, il aurait convenu
qu'il soit transféré dans l'heure à
Paris pour être présenté aux juges
spécialisés. A un moment où
ce terroriste met potentiellement en danger la vie de tous,
il apparaît plus pertinent de mettre tout en
uvre pour le retrouver que de céder aux
tentations des effets d'annonces.
Un mandat
d'arrêt européen devant permettre, le transfert
forcé d'une personne d'un état membre à
l'autre de l'Union Européenne dans le cadre de
poursuites pénales, de l'exécution d'une peine
ou d'une mesure privative de liberté, sans qu'il soit
nécessaire de passer par la procédure formelle
d'extradition, devrait entrer en vigueur le 1er janvier
2004. Les
députés, une décision cadre du Conseil
européen étant intervenue le 12 juin 2002,
planchent depuis le 18 décembre sur un projet de loi
constitutionnel. Le mandat
d'arrêt européen, qui devrait permettre
d'améliorer la répression de l'activité
criminelle sur le territoire de l'Union, fait penser au
mandat fédéral américain.
Préfigure-t-il la création d'une police
fédérale ? Si tel est le cas, l'organisation
de la police nationale risque à court ou moyen terme
de subir une véritable transformation... Ceux qui
pensait minimiser le rôle des polices municipales
risquent d'en être pour leurs frais.
Une bande de "sauvageons" a mis le feu à des
conteneurs de poubelles et à une quinzaine
d'automobiles. Pompiers et policiers ont été
accueillis avec force jets de pierres dans le quartier de
Croix Sainte. La nuit précédente, un
"sauvageons" tuait de sept coups de couteau un autre jeune
du quartier ; pour se venger, la bande rivale avait
tenté d'incendier le domicile du meurtrier. Le meurtrier de 20 ans a pu être
interpellé. Il est grand temps de restaurer
l'autorité de l'État...
Deux "sauvageons" qui circulaient à bord d'une
Peugeot 605 volée ont écrasé, avant de
prendre la fuite, une mère de famille roubaisienne en
tentant d'échapper à leur interpellation. Les
Pompiers et les médecins du SMUR n'ont pu que
constater de décès. Le véhicule volé a été
retrouvé abandonné quelques centaines de
mètres plus loin. Munis de portraits robots, les
enquêteurs ont pu identifier les auteurs qui se sont
avérés être mineurs. Déférés au Parquet, ils ont
reconnu les faits. Le conducteur a été mis en
examen pour " vol de véhicule, maquillage de
plaques, refus d'obtempérer, homicide involontaire
aggravé par violation d'une obligation de
sécurité, délit de fuite et
défaut de permis de conduire" ; le passager pour
"vol, recel de vol et mise en circulation d'une voiture
maquillée."
Le gardien de la paix de faction devant le
commissariat de police du XII° arrondissement a
été sauvagement agressé par un SDF. Il
ne doit son salut qu'au gilet pare-balles qu'il
portait. Pas moins de sept coups de couteau de cuisine ont
été portés. Deux d'entre eux ont
égratignés l'abdomen, un troisième dans
le dos a été heureusement bloqué par
l'omoplate ; deux points de sutures ont été
nécessaires pour refermer les plaies. L'agresseur, déjà présenté
comme "déséquilibré", a
été mis en examen pour "tentative
d'homicide sur agent de la force publique."
LEÇON DE
CHOSE.... Le procureur de la
République de BOURG EN BRESSE a requis quatre mois de
prison avec sursis et mise à l'épreuve
à l'encontre d'une mère de trois enfants pour
négligence éducative
délibérée et
répétée. Deux de ces enfants,
âgés de 14 et 16 ans, se sont signalés
pour avoir commis de nombreuses dégradations à
l'occasion de sorties... nocturnes. Le plus jeune a
été exclu du lycée et pris pour vol de
cyclomoteur et incendie de poubelle. En juillet dernier il
déambulait... ivre dans les rues de la
ville. "
Vous
laissez faire, ce n'est plus du laxisme mais de la
complicité à laisser faire" s'est
exclamé le procureur menaçant la mère
de "déchéance d'autorité
parentale" et de conclure "si vous voulez qu'un
riverain excédé leur tire dessus, continuez
comme ça..." Le tribunal a mis son jugement
en délibérer au 8 janvier 2003 afin de
vérifier... "l'intention coupable".
Les "bonnes habitudes" ne se perdent pas... Dans
la nuit de mercredi, une BMW n'a pas hésité
à foncer sur les gendarme qui avaient organisé
un point de contrôle. Un gendarme à dû
faire usage de arme pour tenter de stopper le
véhicule qui a réussi à prendre la
fuite.
A86 (94) - 15
décembre 2002 COMMUNIQUE
DU Ministère de
l'Intérieur, de la Sécurité
Intérieure et des Libertés Locales
"Un policier est mort
le dimanche 15 décembre, fauché par un
automobiliste ivre sur une autoroute du Val-de-Marne alors
qu'il était occupé à baliser un
accident. La victime Ronan
Picard, 30 ans originaire de Redon (Ille-et-Villaine)
était gardien de la paix de la préfecture de
police de Paris, membre de la compagnie de transfert,
d'escorte et de protection de la DOPC (direction de l'ordre
public et de la circulation). Il effectuait avec deux autres
policiers, un transfert de trois personnes en situation
irrégulière de Vincennes à
l'aéroport d'Orly. C'est en invitant les
automobilistes à ralentir pour emprunter la seule
voie restée libre que le gardien, de la paix a
été percuté par une voiture. Le
conducteur de la voiture, une Peugeot 306 et son passager
sont légionnaires. Le dépistage a
révélé un taux d'alcoolémie du
conducteur de 1,62g, bien supérieur au taux maximum
toléré de 0,5g par litre de
sang. Nicolas Sarkozy a fait
part dimanche matin de sa tristesse et de son émotion
aux parents et à la compagne du policier
décédé et a annoncé qu'une
cérémonie officielle se déroulerait
mercredi ou jeudi à la préfecture de police de
Paris. Mercredi, le
gouvernement doit annoncer une série de mesures
contre l'insécurité routière, visant
notamment à renforcer les moyens de contrôle et
de sanction de la délinquance routière, et
réprimer plus sévèrement les
chauffards." Il n'a rien à
rajouter à considérer que ce drame de la route
n'occulte pas la délinquance
crapuleuse. Frapper fort les
contrevenant au code de la route ne sera compris et
accepté qu'a condition que tous ceux qui, chaque
jour, pourrissent notre jeunesse, agressent nos personnes
âgées et mettent nos quartiers en coupe
réglée ne continuent pas à
bénéficier de la mansuétude des
tribunaux.
TOULOUSE (31) - 13
décembre 2002 Présenté en
comparution directe devant le tribunal correctionnel de
Toulouse pour violences à agent de la force publique,
un sauvageon, "archi " connu des services de police, a
été laissé libre... Son avocat a fait valoir que le
contrôle d'identité qui avait
précédé son arrestation était
fondé sur des motifs illégitimes... Il a
été entendu par le tribunal. Blessé par un violent
coup de pied, le policier a du être conduit à
l'hôpital avec une fracture de la main... Fracture de
la main sans doute jugé légitime ! Un
arrêt de travail de trois semaines lui a
été délivré.
qu'Elisabeth
ce conseiller national
zurichois... et comme c'est bientôt Noël, il est
permis de rire un peu : "BERNE - Pour la
seconde fois, une association présidée par le
conseiller national UDC zurichois Ulrich Schlüer
appelle les citoyens à offrir des étrennes aux
policiers pour les remercier. Ces derniers n'ont pas le
droit d'accepter de cadeaux. L'association "Sifa
- Sécurité pour tous - Action contre la
criminalité" créée début 2000
lance son action sous le slogan "un cadeau personnel aux
policiers". L'appel de cette année a
été lancé à l'intention de la
police zougoise. En 2001, la police municipale de Berne en
avait bénéficié. L'Association
propose par exemple comme idées de cadeaux des
jambons ou des biscuits de Noël. Pour des raisons de
sécurité, elle invite l'expéditeur
à inscrire son nom et son adresse sur le paquet.
Les policiers ont
leur fierté professionnelle et remplissent leurs
devoirs avec des compétences sociales, proprement et
correctement, indique Jean-Pierre Monti, secrétaire
de la Fédération suisse des fonctionnaires de
police. Ils sont pour cela rétribués et
disposent de prestations sociales. Ils n'ont donc
besoin ni de cadeau ni de pourboires, ajoute M. Monti dont
la Fédération rassemble quelque 20 000
membres, soit 95 % de la profession. M. Monti n'assimile pas
l'action à "de la corruption mentale", mais
soupçonne plutôt un coup électoral de la
part de l'association dirigée par l'un des premiers
lieutenants de Christoph Blocher. Pour lui, une
petite carte de voeux suffit à exprimer la
reconnaissance envers leurs activités. Si les
politiciens veulent vraiment faire des cadeaux aux
policiers, qu'ils créent les 1500 postes
supplémentaires que la profession réclame
depuis longtemps, ajoute M. Monti. "
Sot ? Le
Garde
Qu'Élisabeth
GUIGOU, ancien ministre de la Justice, ne nourrisse pas de
sympathie particulière envers les policiers est une
chose. Qu'elle jette l'anathème sur la police tout
entière en se fondant sur des assertions dont elle
n'a même pas pris soin de vérifier l'exactitude
est condamnable. Frustrée de
n'avoir pas eu un début de commencement de
résultats dans la lutte contre la délinquance,
la députée de Seine-Saint-Denis a
dérapé en voulant faire glisser le ministre de
l'Intérieur. " Mme GUIGOU a
lancé un tissu de mensonges, et elle n'a pas
vérifié avant de les divulguer à
l'antenne pour sa guéguerre politique avec Sarkozy" a
accusé la mère de famille qui, à son
corps défendant, servait de faire valoir à
cette campagne de dénigrement. Madame GUIGOU doit
apporter des excuses publiques à l'Institution, aux
policiers qu'elle a mis en cause et aux millions de
téléspectateurs qu'elle a abusé sur une
chaîne publique.
BOBIGNY (93) - 2
décembre 2002 C'est avec des tirs de kalachnikov que plusieurs
individus cagoulés ont accueilli une patrouille de la
brigade anti-criminalité de
Seine-Saint-Denis. Arrivés à bord de véhicules
volés pour, très certainement,
perpétrer un hold-up, cinq individus puissamment
armés n'ont pas hésité à faire
feu sur les policiers. Un des malfrats a été blessé par
des tirs de riposte et évacué vers un
hôpital de la région parisienne. Ses complices
ont pu prendre la fuite. L'ouverture d'une information judiciaire a
été ordonnée par le Parquet de BOBIGNY
pour "association de malfaiteurs" et " tentative
d'assassinat sur agents de la force publique"
"Nous avons un point
commun : on est ancré
dans la réalité..." le 2 Janvier 1995, l'officier de
paix Georges JANVIER était assassiné à
Nice. Dès le 3 Janvier,
JICE alias
François MEUNIER,
animateur de la radio
SKYROCK,
"s'épanchait" à l'antenne : Aussitôt, la
FPIP
déposait plainte contre l'animateur et le
gérant de
SKYROCK
pour fait d'apologie de meurtre de policier. Devant la XVII° chambre du
Tribunal de grande Instance de Paris,
François
MEUNIER était
condamné
et Pierre
BELLANGER,
Gérant
de SKYROCK,
relaxé. Le 27 septembre 1995, dans les
colonnes de "Libération",
Roland
FAURE, membre
du
CSA, commentait
: "
Cette
énormité de la responsabilisé ne se
traduit pas dans la réalité. Jusqu'ici un
directeur de publication était reconnu responsable de
ce qui se passait sur l'antenne.
Pierre
BELLANGER, patron
de
SKYROCK
n'a pas
été sanctionné ni même reconnu
complice. C'est très choquant. J'espère que ce
jugement ne fera pas jurisprudence. On ne confie pas une
antenne qui est du domaine public à n'importe
qui." Aujourd'hui,
Pierre
BELLANGER, qui est
toujours patron
de SKYROCK,
vient de recevoir le
soutien appuyé d'un syndicat de Police :
"ALLIANCE". Dans un billet intitulé
"Messieurs du
CSA : Osez SKYROCK "
publié dans
"Police
Nationale", "ALLIANCE"
apporte sa caution
à
Pierre
BELLANGER qui
éprouve des difficultés à obtenir
auprès
du CSA
de nouvelles
fréquences : Le syndicat policier
ALLIANCE,
en affirmant que
SKYROCK
est une vrai radio républicaine " a compris
que cette dernière est un espace de discussion
où tout le monde peut se retrouver sans
préjugés ni discriminations".
Il fallait Oser
!
Séance
d'évaluation samedi au ministère de
l'Intérieur. 8 préfets de départements
(les "moins bons" et les "meilleurs" en matière de
résultats) accompagnés de leur directeur de la
sécurité publique et du commandant de
groupement départemental de gendarmerie...
Résultats : LOIRE-ATLANTIQUE EURE HAUTE-CORSE SAVOIE Alpes-de-Haute-Provence HAUTE-LOIRE VENDÉE CÔTE D'ARMER
PETIT-QUEVILLY (76) -
29 novembre 2002 Deux policiers ont été
sérieusement blessés lors du contrôle
des occupants d'un véhicule ayant franchi un feu
tricolore au rouge vif. A l'occasion du contrôle de papiers, les
policiers se sont rendus compte que des fils
dénudés pendaient du tableau de bord du
véhicule. Le conducteur a alors démarré
brusquement traînant le policier sur une centaine de
mètres. Souffrant de contusions multiples, avec trois
côtes cassées ainsi que la clavicule, il a
dû être conduit d'urgence à
l'hôpital où un arrêt de travail de deux
mois lui a été prescrit. Pris en chasse, les
délinquants ont pu être interpellés. Au
cours de l'opération, un autre policier a reçu
plusieurs coups de pieds et eu la main
fracturée.
Ce n'était vraiment pas
le jour de Daniel, Élisabeth et
Ségolène... Venus "saluer" les organisations
présentes lors de la manifestation parisienne pour la
défense du service public, ils ont été,
purement et simplement, chassés... Les cris de
"dehors ! Dehors ! " poussés par les manifestants ont
obligé Ségolène à se
réfugier dans le hall d'un immeuble tandis que le
service d'ordre de la CGT a été contraint de
protéger Élisabeth restée seule au
milieu de la foule... Pas galant Daniel ! Daniel, qui a
érigé en règle de dialogue social la
cogestion avec les syndicats de gauche, aurait dû
trouver les "copains d'hier " bien ingrats... et bien non !
L'accueil a été jugé "chaleureux" par
l'ancien ministre de l'Intérieur. Daniel n'a pas vu la même
chose que Ségolène qui a reconnu que
"ça avait un peu secoué"... Ils n'est donc pas
étonnant qu'il n'ait pas vu, non plus, à
l'occasion de son ministère, la formidable
montée de la délinquance et les agressions
constantes dont étaient victimes ses
agents. La FPIP sur laquelle Daniel
avait jeté d'emblée l'anathème aurait
pu pallier considérablement ces cécité
et paresse auditive aussi comdamnables l'une que
l'autre. Ah ! Ce Daniel...
HAUTEPIERRE (67) - 18
novembre 2002 Une femme policier a été rouée de
coups par un individu qui lui a dérobé son
véhicule. A 5 heure, se rendant à son service, elle a
été contrainte de stopper son véhicule
deux individus ayant mis leur voiture en travers de la
bretelle d'autoroute qu'elle empruntait. L'un des individus s'est porté à sa
hauteur et, la tirant par les cheveux, l'a extirpé de
sa voiture pour la lui "emprunter". Dès qu'il s'est
rendu compte qu'il était en présence d'un
policier, les menaces de mort ont fusé et le policier
a essuyé des coups de matraque au visage. Sérieusement blessée, elle a du
être conduite au centre hospitalier universitaire de
Strasbourg.
PAU (64) - 18 novembre
2002 Lors d'une opération contre des trafiquants de
drogue installés dans le quartier sensible de
l'Ousse-des-Bois, les policiers des compagnies
républicaines de sécurité ont
été attaqués avec force jets de
cocktails molotov, de pierres et par des tirs de fusils de
chasse. 7 policiers ont été touchés par
des plombs ; une cinquantaine de "sauvageons" ont
précipité un véhicule, après
l'avoir incendié, dans une station service provoquant
des dégâts importants ; un autre a
été entièrement détruit par un
engin incendiaire.
SAINT-DIE (88) - 15
novembre 2002 Un individu a été condamné en
comparution directe à 2 ans de prison ferme pour
avoir agressé à la hache des
gendarmes. Alors qu'il était sous l'emprise de l'alcool,
il avait endommagé le véhicule des gendarmes
venus l'interpeller alors qu'il se montrait menaçant
envers son entourage. N'en restant pas là, il avait
lancé sa hache contre un gendarme qui a heureusement
eu le réflexe de baisser la tête. L'individu avait déjà été
condamné par le passé pour des faits
similaires... à l'aide d'une
tronçonneuse.
COLOMIERS (34) - 13
novembre 2002 Deux policiers ont
été blessés, l'un à la
mâchoire, l'autre au cou, par des plombs de chasse
tirés par un individu qu'ils étaient venus
interpeller. Sérieusement
blessés, ils ont du être conduits à
l'hôpital Purpan de Toulouse. L'individu, âgé de
51 ans, a été blessé à la cuisse
lors de la riposte des collègues des deux
policiers.
CHANTELOUP-LES-VIGNES
(78) - 10 novembre 2002 Une vingtaine de "sauvageons"
ont agressé les policiers qui venaient d'interpeller
l'un des leurs suite à outrage. Les projectiles lancés
sur les effectifs de la compagnie départementale des
Yvelines ont blessé l'un des policiers à la
cuisse et endommagé la portière de leur
véhicule.
TRAPPE (78) - 2
novembre 2002 Appelée pour un rodéo dans le quartier
des Meurisiers, une patrouille de police est tombée
dans un véritable guet-apens ; une trentaine de
"sauvageons" avait fait provision de pierres et de
canettes. Les pierres et les canettes ont volées alors
que les policiers tentaient de procéder à des
interpellations. Peu de temps après, une patrouille a
interpellé un individu de 20 ans pour vol en
réunion dans une supérette du secteur. Ce
dernier a été reconnu comme étant l'un
des "animateurs" de l'intifada qui avait
précédé. En représailles, ses
comparses se sont manifestés. ; bilan : trois
véhicules incendiés...
L'HAYS-LES ROSES (94)
- 2 novembre 2002 "Sale flic on va te tuer", laissé par des
salopards qui ont littéralement
déchiqueté à la chevrotine la porte de
l'appartement d'un policier, donne la mesure de
l'état de délabrement de notre
sécurité. Trois coups de feu qui auraient pu tuer... des plombs
sont venus se loger dans la porte du salon et dans le
canapé. C'est la deuxième fois que ce policier et sa
famille ont à subir ces lâches agressions. En
début d'année, la porte de leur appartement
avait été incendiée. C'est toute l'Institution policière
qui a été visée dans
l'attentat dont a été victime l'un
des leurs. C'est bien le Policier qui était
visé, à travers lui le
gouvernement. Nulle part en France, les policiers, leurs
épouses, leurs enfants ne sont à
l'abri de ces épouvantables menées
subversives. C'est le sens qu'il faut donner
à cette sentence : "Sale flic on va te
tuer". Les Pouvoirs Publics doivent
développer tout le zèle
nécessaire pour arrêter les auteurs de
cet attentat minable. Sitôt retrouvés,
ils devront être
châtiés. Faute de quoi... BN : 02/11/2021
CHANTELOUP-LES-VIGNES
- 30 octobre 2002 Cité de la Noé, une quarantaine de
"sauvageons" ont accueilli les pompiers venus
éteindre des incendies de poubelles et les policiers
qui les escortaient avec force jets de pierres et cocktails
molotov. Trois "sauvageons" ont été
interpellés, alors qu'ils tentaient de mettre le feu
à un véhicule. Ils ont été mis
en examen pour "tentative de dégradation d'un
véhicule par l'effet d'une substance incendiaire" et
pour "menace, intimidation, sur agent de la force publique
afin de le dissuader d'accomplir sa mission". Un juge de la
détention et des libertés doit se prononcer
sur leur mise en détention requise par le
Parquet.
PARIS (Seine) - 30
octobre 2002 L'arroseur
arrosé
ALLIANCE vient de positionner
son nouveau combat syndical : La répression des
excès de vitesse sur la Seine
Bien
! Claude ESTIER, président
du groupe PS du Sénat, aurait été
surpris alors qu'il taquinait excessivement sa pédale
d'accélérateur et
bénéficié d'une indulgence ; son copain
Daniel VAILLANT serait même intervenu. Il la
connaît bien cette entité morale, quand il
était ministre, elle n'a eu de cesse de lui cirer les
pompes : Autre temps, autres murs ! Bref ! On peut se demander si un
syndicat de police n'a pas mieux à
faire
Ce qui est tout à fait
formidable est la réaction de Claude ESTIER telle que
rapportée dans une dépêche AFP
: " Ce syndicat est
truffé de policiers d'extrême droite et il a
choisi cet incident en le déformant
complètement pour nuire à un parlementaire
socialiste. Je regrette de ne pas me trouver en face de M.
DELAGE, car il est un fieffé menteur. Tout ce qu'il
raconte est absolument faux, je n'ai jamais
été interpellé pour excès de
vitesse ". Mettre en cause un parlementaire
socialiste confine donc à l'extrémisme
de droite. ALLIANCE qui ne répugne
pas à emprunter ce genre d'argument fallacieux pour
déconsidérer la concurrence syndicale
appréciera en orfèvre.
FRANCE 2 (75) - 30
octobre 2002 COMMUNIQUE La fédération
professionnelle indépendante de la police partage
l'émotion de l'association d'Aide aux Parents
d'Enfants Victimes (APEV) qui fait suite à
l'émission de FRANCE 2. Présenté, il y a
peu, comme un modèle de réinsertion Patrick
HENRY, arrêté en Espagne avec 10 kg de
résine de cannabis, se sera donc invité dans
nos maisons, aux heures de grande audience, par chaîne
nationale et Mireille DUMAS
interposées. En libération
conditionnelle, Patrick HENRY reste l'assassin de Philippe
BERTRAND. Condamné en 1977 à
la prison à... perpétuité, ce qui, en
l'espèce, donne toute la dimension de la
dérive sémantique, Patrick HENRY
s'apprêtait, si..., à diffuser son
poison. La FPIP proteste auprès
du CSA. Cette chaîne devait être
sanctionnée. Il est choquant que nos
redevances soient ainsi confisquées. Accessoirement,
que Mireille DUMAS, loin d'être la plus sotte de la
rédaction, se soit prêtée à cette
incongruité est tout à fait
stupéfiant... C'est le cas de le dire
!
BEAUCOURT (90) - 28
octobre 2002 Un gendarme a été blessé à
la tête alors qu'il intervenait en escorte des
pompiers pour un feu d'appartement provoqué par un
cocktail molotov. A leur arrivée, pompiers et gendarmes ont
été accueillis avec force jets de pierres par
une trentaine de "sauvageons". Un individu de 19 ans a été placé
en garde à vue après son interpellation, peu
de temps après, à son domicile.
CORBEIL (91) - 25
octobre 2002 Un policier a été sérieusement
blessé alors qu'il venait faire cesser des nuisances
dans le hall de son immeuble. Comme il s'approchait de quatre "sauvageons" pour leur
demander de se calmer, l'un d'entre eux, jouant la
provocation, s'est mis à uriner dans le hall.
Profitant de l'effet de surprise, ses comparses se
sont jetés sur le policier le projetant à
terre. Blessé à la tête, il a du
être conduit à l'hôpital le plus proche
pour y être admis. Les quatre individus, dont une femme, ont pris la
fuite.
CRETEIL (94) - 25
octobre 2002 Déjà
condamné à de la prison ferme pour violence
aggravée, un individu vient de se voir proposer un an
de prison ferme devant la 12ème chambre
correctionnelle du TGI de CRETEIL. Le 1er octobre 2002, cité
des Hautes Noues à Villiers sur Marne (94), il avait
encouragé une soixantaine de "sauvageons" à
lancer des pierres sur les forces de l'ordre ; un policier
avait été blessé, six individus dont
quatre mineurs interpellés. Récidive quand tu nous tiens...
MEAUX (77) - 24
octobre 2002 Une vaste opération menée dans les
quartiers sensibles de MEAUX et engageant, notamment, le
groupe d'intervention rapide (GIR) et deux compagnies de CRS
(au total 205 personnes) a abouti au placement en garde
à vue de 9 personnes sur les 180
contrôlées. Un "sauvageons" de 16 ans ayant lancé des
pierres sur les policiers "pourrait" être
présenté au juge des enfants, deux autres,
ayant outragé des policiers,
déférés.