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LA DÉLINQUANCE DES MINEURS EN QUESTION...

Selon un rapport du SÉNAT rendu public, la hausse de la délinquance des mineurs est devenue sensible à partir de 1994 avec 109.338 mineurs mis en cause soit une augmentation de 17,70 % par rapport à 1993.

CHIFFRES CLÉS :

  • Entre 1977 et 1992, les mineurs mis en cause par la justice ont augmentés de 20,40 %
  • Entre 1992 et 2001, cette hausse a atteint 79 % ;
  • Pour la seule année 2001, 177.017 mineurs ont été mis en cause ce qui représente 2001/1994 une augmentation de 61,89 % ;
  • En 2001, 13.543 mineurs ont été mis en cause pour coups et blessures volontaires ce qui représente 17 % de l'ensemble des faits constatés pour ce type de délit ;
  • Entre 1992 et 2001, le nombre de mineurs impliqués dans des affaires de viols à doublé pour atteindre 1275 soit 21% des mis en cause ;

enfin, en 10 ans, le nombre des mineurs mis en cause pour des crimes et délits contre les personnes a été multiplié par 3.

Le Sénat s'est fondé sur des chiffres de la police et la justice. Pour autant, ces chiffres ne traduisent que la criminalité constatée soit dans le cadre du flagrant délit ou de dépôts de plaintes. Même s'ils sont de nature à nourrir, en l'état, de bien légitimes inquiétudes, ils sont, malheureusement, très en deçà de la réalité que constitue la criminalité réelle. Sans pessimisme excessif, ils peuvent être, dans leur globalité, multipliés par 3.

Au premier juillet 2002, après une forte augmentation de la détention provisoire sur les 8 derniers mois (+40%), 901 mineurs ont été emprisonnés. Rapportée au nombre de mineurs mis en cause par la justice en 2001 - 177.017 - la proportion des délinquants mineurs en prisons n'est que de 5% alors qu'ils représentent respectivement 17 % et 21% des mis en cause pour coups et blessures volontaires et viols.

Sauf à voir s'aggraver la situation, la responsabilité pénale des mineurs doit être affirmée et l'ordonnance de 1945 abrogée. La responsabilité pénale des parents complices par fourniture de moyens ou par passivité doit être engagée.

Pourquoi ne pas donner la majorité civile à 16 ans ? Une telle mesure aurait le mérite de clarifier la situation et faire tomber des barrières juridiques qui confinent à l'encouragement ?

 

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

BONDOUFLE (91) - 30 juillet 2002 

Lors d'une interpellation, un maréchal des logis-chef de 31 ans a été sérieusement blessé au visage par un individu auteur de violences, en groupe, envers un habitant de la commune.

Transporté à l'hôpital, 4 jours d'ITT lui ont été délivrés.

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

PANTIN (93) - 24 juillet 2002 

Une dizaine de salopards - tous connus des services de police et sacrifiant à un sauvage rituel - ont, dans la cité des Pommiers, littéralement massacrés les policiers venus les contrôler suite à l'usage de drogue.

Une gardienne de la Paix de 28 ans et un adjoint de sécurité de 23 ans, souffrant de nombreux traumatismes ont dû être hospitalisés. Frappée avec une rare violence, alors qu'elle était à terre, la gardienne de la paix a été littéralement défigurée. De nombreuses fractures à la mâchoire, des ecchymoses et... encore des lésions à l'oeil ont nécessité des soins intensifs à l'hôpital Lariboisière ; l'adjoint de sécurité ayant, quant à lui, perdu connaissance pendant une trentaine de minutes.

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

COMMUNIQUE

Nicolas SARKOZY et le Gouvernement viennent de faire l'expérience et prendre, nous l'espérons, la dimension des conditions dans lesquelles les serviteurs de l'ordre doivent garantir la Paix publique.

La sauvagerie de l'agression dont ont été victimes trois policiers qui ne faisaient que leur devoir doit engager le pouvoir à dépasser les bonnes intentions exprimées à l'occasion des élections.

La FPIP s'associe à la douleur des victimes, de leurs familles, leurs amis et collègues.

Elle engage les ministres de l'Intérieur et de la Justice à donner des signes forts.

La FPIP prévient ! Ces agressions intolérables doivent être sanctionnées sans faiblesse...

FURIANI (20) - 18 juillet 2002 

Un commando de six personnes, armés et encagoulés, ont placé six charges d'explosif sur le cantonnement de CRS en construction.

Cinq charges ont fonctionné détruisant les 1000 mètres carrés du bâtiment central qui devra être entièrement rasé.

Cet attentat n'a pas fait de blessé. Les "encagoulés de service" ayant invité les ouvriers travaillant sur place à évacuer...

les "bonnes habitudes" ne se sont pas perdues...

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

 

NICE (06) - 14 juillet 2002

Un policier a été grièvement blessé par balle par un gardé à vue hospitalisé suite à un malaise.

Afin de prendre la fuite, l'individu s'est saisi de l'arme du policier qui l'escortait vers les urgences de l'hôpital SAINT-ROCH. Faisant feu à plusieurs reprises, l'individu a blessé une infirmière et un brancardier venus lui porter secours. Alerté par les coups de feu, un gardien de la paix de 31 ans, qui encadrait un autre détenu, a été atteint deux balles dans l'abdomen. Malgré ses blessures, il a pu répliquer blessant l'individu à l'épaule. Ce dernier, qui prenait la fuite, a pu être interpellé à la sortie de l'hôpital.

Le policier blessé est dans un état critique.

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

COMMUNIQUE

La FPIP Alpes-Maritimes apporte son soutien aux collègues lâchement agressés lors d'une fusillade dans l'enceinte de l'hôpital SAINT-ROCH.

Une fois de plus, c'est le prix fort que les policier doivent payer pour garantir la paix publique.

Immédiatement informée, la FPIP s'est rendue sur place pour témoigner de son indéfectible soutien aux collègues durement éprouvés.

Est-il besoin de de répéter que les truands n'ont plus de limite ?

Au delà des intentions, prenant la mesure du délabrement de notre sécurité, le nouveau gouvernement devra être sans faiblesse contre celles et ceux qui défient l'État au travers de son bras armé.

 

YERRES (91) - 12 juillet 2002

Un policier a été volontairement écrasé par un automobiliste qui voulait échapper à un contrôle d'identité.

Voyant arrivé à sa hauteur les fonctionnaires de police, le conducteur a enclenché la marche arrière fauchant l'un d'eux.

Le gardien de la paix blessé, âgé de 27 ans, a été transporté dans un état grave à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre.

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

TAVERNY (95) - 8 juillet 2002 

En garde à vue pour violences volontaires au commissariat de Taverny, un individu a "reçu le renfort" de ses trois frères venus le "libérer"...

Préméditant leur coup les trois frère ont appelé de commissariat pour signaler une fausse bagarre. Après le départ d'une partie des effectifs, ils ont tenté, en escaladant les grilles, de pénétrer à l'intérieur du commissariat.

Aspergé de gaz lacrymogène un policier a dû être hospitalisé à Eaubonne.

Les individus ont pu être interpellés.

 

IL EST PLUS QUE TEMPS DE RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT !

 

DOUAI (59) - 5 juillet 2002

OUTRÉE

CONSTERNÉE

RÉVOLTÉE

Les mots ne sont pas assez forts pour exprimer le sentiment de la FPIP devant l'attitude scandaleuse du premier magistrat de la ville de Lille qui s'est permis de remettre en cause la décision souveraine du jury populaire de la Cour d'Assises de Douai.

La FPIP aux côtés de Stéphane ANDOLINA tout au long de cette terrible affaire continuera à soutenir les policiers trop souvent victimes d'appétits politiques nourris par une philosophie permissive.

La FPIP de félicite, par ailleurs, de la décision du Parquet Général de ne pas relever appel du jugement.

 

DOUAI (59) - 4 juillet 2002

 VA-T-ON REFAIRE LE PROCÈS

DE STÉPHANE ANDOLINA DANS LA RUE ?

 

Dans une décision souveraine, au nom du peuple français, la Cour d'Assises de DOUAI n'a pas suivi la thèse de l'avocat général qui avait réclamé 6 ans de prison ferme contre Stéphane ANDOLINA estimant qu'il avait en une volonté de tirer, une volonté de tuer également et que sa position de nier l'intention de tuer n'était pas recevable.

Ce faisant la Cour a dit le droit

Stéphane ANDOLINA n'est pas un criminel

Mais ce qu'a dit la Cour a déclenché menaces et représailles de la part des "amis" de Riad HAMLOAUI tué par balle lors d'une intervention pour une tentative de vol de voiture.

Des, poubelles, des voitures, un poste de police ont été incendiés... Une dizaine d'individus ont été interpellés.

La justice, au nom du peuple français, devra se montrer impitoyable contre ceux qui se permettent en exerçant des exactions de remettre en cause son autorité.

 

 

DOUAI (59) - 1er juillet 2002

 

COMMUNIQUE

La Fédération Professionnelle Indépendante la Police apporte son soutien à Stéphane ANDOLINA dont le procès s'ouvre, aujourd'hui, devant la Cour d'Assises de DOUAI.

Confrontés à une délinquance de plus en plus violente, les policiers n'ont que quelques dixièmes de seconde pour prendre une décision. Une réaction trop rapide ou trop tardive fait du policier un " assassin " ou un " héros à titre posthume " ; c'est inéquitable !

Stéphane ANDOLINA se trouvait face à des voleurs de voitures. Il a senti que la vie de son collègue et la sienne étaient en danger. Il a fait usage de son arme. C'est à la fois aussi simple et aussi dramatique que cela.

La FPIP ne doute pas que les jurés sauront replacer ce drame dans son contexte et prononcer jeudi, dans leur grande sagesse, son acquittement.

Philippe BITAULD

 

PIERRELAYE (95) - 25 juin 2002

Un policier a été sérieusement blessé, deux autres plus légèrement, après que les occupants d'un véhicule volée aient forcé le barrage qu'ils venaient d'établir.

Poursuivant un véhicule qui venait de "griller" un feu rouge, une patrouille de police a constaté que le passager venait de se débarrasser par la fenêtre d'un pistolet automatique. Les recherches ont révélé que le véhicule avait été volé sous la menace d'une arme. La BAC, appelé en renfort, a alors mis son véhicule en barrage. Cette dernière a été volontairement percutée par les "sauvageons" faisant trois blessés.

Le passager a pu être interpellé. Il est connu des services de police, notamment, pour violences contre... des policiers.

 

STRASBOURG (67) - 20 juin 2002

L'individu qui a tenté de poignarder un policier dans le bureau de police de la gare de Strasbourg était récidiviste.

En 1999, il avait tenté de se saisir de l'arme d'un policier pour l'abattre…

" Il avait alors évoqué son appartenance à la religion musulmane, et se disait investi d'une mission divine consistant à tuer un policier ; après ces faits il avait séjourné à l'hôpital psychiatrique d'Erstein " a indiqué le procureur de la République de Strasbourg sans pouvoir préciser la durée de ce séjour.

Il y a comme une étrange similitude entre cet individu et un BEN LADEN investi de la mission divine de détruire l'Amérique.

Seule la réponse change… Quelques mois en hôpital psychiatrique et tout recommence.

Sa mission divine s'est arrêtée au poste de police de la gare de Strasbourg. La FPIP ne peut que se féliciter qu'il n'ait pu la " mener à bien ".

Elle apporte son soutien aux policiers qui, dans ces circonstances, n'ont eu, pour protéger leur vie, d'autre choix que de recourir à l'usage de l'arme.

DISNEYLAND (77) - 18 juin 2002

Trois policiers ont été blessés suite à plusieurs fusillades qui ont suivi le braquage d'un bureau de change à DISNEY - VILLAGE.

Les braqueurs issus, très probablement des cités sensibles de la banlieue parisienne, n'ont pas hésité à tirer sur les policiers. Ils ont pris ensuite deux otages pour couvrir leur fuite à bord d'un véhicule de forte cylindrée, jalonnant leur parcours de plusieurs coup de feu.

Un policier a été touché d'une balle dans le mollet, deux autres ont été blessés par des éclats de verre.

Depuis le début de l'année, rien que pour Paris, il y a eu 7 attaques de bijouterie et 17 de bureaux de change venant confirmer la hausse, depuis trois ans, de ce type de délinquance :

  • En 2000, 9 bijouteries et 11 bureaux de change
  • En 2001, 13 bijouteries et 29 bureaux de change

DÉLINQUANCE DANS NOS CAMPAGNES : + 11,5 %

Ah ! Qu'il fait bon vivre dans ma thébaïde auvergnate, bretonne où alsacienne... Avec une augmentation de 11,5 % au cours des cinq premiers mois de l'année et un pic de 19,67% pour le mois de mai, cette sérénité risque de confiner au cauchemar.

C'est un peu le sort de ceux qui, voulant échapper aux fracas des grandes agglomérations, s'exile au milieu des pâquerettes... Une autoroute débarque au pas de leur porte et un couloir aérien au dessus de leur tête... C'était pas dit dans la chanson !

" Parce qu'aujourd'hui, on brûle des voitures, on agresse dans des villes auparavant épargnées..." a déclaré, en commentant ces statistiques, Nicolas SRAKOZY depuis le Luxembourg où il participait à un conseil Justices-Affaires-intérieures de l'Union Européenne.

Cette explosion de la délinquance dans nos campagnes ne date pas d'hier : Mars, avril et juin 2001 ont réservé des hausses mensuelles supérieures à 20 %...

CANNES (06) - 9 juin 2002

LE MONDE DU FOOTBALL... Un exemple ?

Pas contents d'avoir échoué dans l'examen de passage de leur équipe à l'échelon supérieur, "les joueurs sauvageons" de L'AS CANNES se sont défoulés sur une borne d'incendie installée sur le chemin les ramenant aux vestiaires. Un pompier, appelé pour apporter des soins à un joueur blessé lors du match, a eu l'outrecuidance de leur faire une remontrance... Il a été alors roué de coups par ce "beau petit monde".

Selon le procureur de la République de Grasse, ce pompier " a eu le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment "... C'est malheureusement souvent les cas des victimes !

Cinq des quatorze joueurs de l'équipe, des moins de 15 ans, ont été mis en examen pour "violences aggravées". Laissés libres, ils sont, pour l'heure, interdits de stade.

STRASBOURG (67) - 9 juin 2002

A coups de pied-de-biche...

Voilà comment sont reçus les policiers dans le quartier de Koenigshoffen de Strasbourg.

Venu interpeller avec deux de ses collègues, sur réquisition, deux voleurs de voitures en action, un policier a été sauvagement agressé. L'un des "sauvageons" l'a violemment frappé, à plusieurs reprises, avec un pied-de-biche qui est resté fiché dans sa tête.

Très grièvement blessé, il a dû être conduit à l'hôpital pour y être opéré en urgence. L'agresseur et son complice ont pu être interpellés par une patrouille venue en renfort. L'agresseur a été mis en examen pour tentative de meurtre.

Quatre autres individus ont été interpellés pour injures à agents de la force publique. Ils avaient pris part à un attroupement autour du policier blessé ce qui avait retardé son évacuation par le SAMU.

Assurément, il y a beaucoup à faire !

ROANNE (42) - 4 juin 2002

Quand la justice se montre "ferme"...

Un voleur de voitures qui, lors de son interpellation avait tenté de s'emparer de l'arme d'un gendarme afin de forcer son complice à l'abattre, ainsi qu'il l'a reconnu lors de l'audience, a été condamné à 24 mois de prison, dont 18 ferme, par le tribunal correctionnel de Roanne.

En juin 2001, l'individu à peine sorti de prison avait dérobé huit voitures en neuf jours ainsi que des chéquiers dans le sud-est de la France. Alors qu'il circulait à bord d'un véhicule volé, il avait tenté de percuter le véhicule de la gendarmerie qui l'avait pris en chasse provoquant un accident avec un autre véhicule.

... Il est vrai qu'il n'a été condamné "qu'à"sept reprises pour des faits similaires !

PARIS (75) - 3 juin 2002

Un individu, connu des services de police pour des faits similaires, a violemment agressé un policier devant le commissariat du 14ème arrondissement. Sans domicile fixe, il était venu demander aux services de police de lui procurer un hébergement pour la nuit. Quand il a appris que le SAMU social n'avait plus de places disponibles, il s'est littéralement jeté sur le policier lui assénant un coup de poing et, alors qu'il était a terre, de violents coups de pied. Ayant pris la fuite, il a pu être interpellé par les effectifs de police du 6ème arrondissement avenue de la Mairie..

Le nez fracturé et victime d'un traumatisme crânien avec perte de connaissance, le sous-brigadier a dû être conduit en urgence à l'hôpital Salpétrière pour y être opéré.

PETIT-COURONNE (76) - 28 mai 2002

Deux engins incendiaires ont été lancés pendant la nuit contre le bureau de police de Petit-Couronne.

Heureusement il n'y a pas eu de blessé. Les engins n'ont occasionné que de légers dégâts.

 

BIDART (64) - 27 mai 2002

Trois bidons contenant un liquide inflammable ont été lancés à travers une fenêtre dans un local de la gendarmerie de Bidart. Fort heureusement, l'incendie n'a fait que des dégâts matériels ; ce local destiné aux renforts était inoccupé.

Dans ce département, depuis plusieurs mois, les logements de gendarmes, policiers et douaniers sont l'objet d'attentats. En février, six cocktails molotov avait visé la gendarmerie de Saint-Jean-de-Luz

BRUMATH (67) - 25 mai 2002

Le commandant de la brigade de gendarmerie de Brumath, près de Strasbourg, a été renversé volontairement dans la cour de la caserne... par un individu qui a pris la fuite avec un membre de sa famille qui était en garde à vue pour port d'arme illégale

Dés l'arrestation du gardé à vue, des individus ont pénétré dans la gendarmerie pour provoquer des incidents. C'est en sortant dans la cour pour faire cesser les troubles que le commandant de la gendarmerie a été pris pour cible par le conducteur du véhicule.

Très grièvement blessé au thorax et à l'abdomen, il a du être évacué en hélicoptère vers l'hôpital de Hautepierre de Strasbourg.

LIMEIL-BREVANNES (94) - 23 mai 2002

Lance-roquette, fusils d'assaut, armes de guerres et autres explosifs comme panoplie d'un commando de plus de huit individus qui ont attaqué un fourgon de la Brin'k.

Disposés manifestement à tuer pour aboutir, les truands n'ont pas hésité, après avoir fait sauter à l'explosif le véhicule de transports de fonds, à arroser à la kalachnikov les convoyeurs et les policiers. Il était 14 h 15, à cette heure tout aurait pu se terminer en véritable carnage...

Cette attaque inouïe à fait plusieurs blessés dont policier à la cuisse et une jeune femme qui refusait de libérer son véhicule que l'on tentait de lui prendre de force.

Malgré l'intervention du RAID, les truands ont pu prendre la fuite.

COMMUNIQUE

L'attaque à l'arme de guerre, aujourd'hui dans le Val de Marne, d'un fourgon de la Brink's qui a fait trois blessés par balles dont un policier démontre que l'insécurité n'est pas qu'un sentiment…

Le ministre de l'Intérieur qui, a priori, ne ménage pas ses efforts depuis quelques jours pour tenter de répondre à la première préoccupation des Français doit en avoir conscience.

Les policiers doivent être armés pour répondre à une délinquance de plus en plus pernicieuse et déterminée.

C'est pourquoi la FPIP réclame pour les policiers le même cadre juridique que les gendarmes et les douaniers en matière d'usage de l'arme. Cette exigence vient en cohérence du fonctionnement des tous nouveaux GIR.

BASTIA (20) - 22 mai 2002

Une femme soupçonnée de complicité dans le mitraillage de la caserne de gendarmerie de Borgo - Quatorze impacts de balles avaient été relevés sur la façade de la caserne - a été interpellé à Bastia et écrouée à la maison d'arrêt de Bourgo.

Elle est soupçonnée d'avoir apporté un soutien logistique à l'auteur de l'attentat et devrait être transférée à Paris pour être entendue par le juge antiterroriste Gilbert THIEL

DAMMARIES - LES - LYS (77) - 21 mai 2002

Toxicomane notoire, un "sauvageon" avait pris l'habitude de frapper son grand-père afin de lui soutirer l'argent nécessaire à l'acquisition de sa "saloperie". Aujourd'hui pas a été franchi... Venu exiger de l'argent, le "petit fils" a frappé, une nouvelle fois, son grand-père. Ensanglanté et terrorisé, le vieil homme s'est réfugié chez un voisin qui a aussitôt appelé police-secours. Sur les lieux, les policiers se sont retrouvés face à face avec le "sauvageon" armé d'une carabine qui n'a pas hésité à faire feu blessant l'un d'eux au coude. Son collègue, en état de légitime défense, a répliqué... et il n'a fait que son devoir !

STRASBOURG (67) - 20 mai 2002

Un véhicule de douaniers a été pris pour cible dans le quartier du Neuhof à Strasbourg alors qu'il poursuivait un véhicule volé.

La poursuite a commencé au pont de l'Europe après que les occupants d'un véhicule aient foncé volontairement sur un douanier après avoir grillé un feu rouge.

La poursuite a pris fin lorsque que la voiture volée a heurté un motard venant en sens inverse ; ce dernier a été hospitalisé dans un état critique. Les occupants du véhicule ont été placés en garde à vue.

GRIGNY (91) - 19 mai 2002

Lors d'un contrôle routier dans la cité de la Grande-Borne à Grigny, deux véhicules de police ont essuyé des jets de projectiles. Les vitres des véhicules ont volés en éclats. Fort heureusement, aucun policier n'a été blessé.

Suite à ce contrôle, un individu a été placé en garde à vue au commissariat de Juvisy pour outrage à agent de la force publique.

CHAMPIGNY (94) - 18 mai 2002

Appelés pour un différend familial, rue de la Gaieté à Champigny, les policiers constatent qu'un individu auteur de violences prend la fuite à leur arrivée. Une poursuite s'engage. L'individu monte dans une fourgonnette dont la portière droite s'est opportunément ouverte. l'un des policiers se porte à la hauteur du véhicule qui opère un brusque écart à droite et fonce sur lui. Il a tout juste le temps de se jeter sur un grillage pour éviter d'être écrasé ; il doit son salut à quelques centimètres près...

La fourgonnette a pu être rattrapée 800 mètres plus loin. La conductrice, demi-soeur de l'auteur de violences, a été présentée au tribunal où six mois de prison dont deux fermes ont été requis compte tenu de ses antécédents. Quant à son frère, auteur de violences envers son épouse, il a pu prendre la fuite.

 

LE HAVRE (76) - 17 mai 2002

Une patrouille de policiers en mission de sécurisation dans le quartier de Bois de Bléville au Havre a subi l'agression d'une bande d'une quinzaine de "sauvageons".

Une dalle en fibro-ciment a été lancée sur leur véhicule blessant sérieusement l'un des policiers qui a du recevoir des soins à l'hôpital ou un arrêt de travail de 12 jours lui a été délivré.